Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Soit dit en passant

C’est quoi l’urgence ?

9 Juillet 2018 , Rédigé par jcd

 

 

 

 

Je veux croire que vous n’êtes pas de ceux qui s’embarquent pour de périlleuses vacances en n’emporte quelle contrée sans vous tenir informé de l’évolution du monde en lisant attentivement France-Soir, Paris Match, L’Équipe, Télé Cable Satellite et peut-être même Minute car certains événements pourraient vous avoir échappé. Pourtant, si vous aviez écouté mes conseils précédents vous vous seriez abonné(es pour faire plaisir aux intégristes de la parité) à Siné Mensuel et, en lisant le numéro de juillet-août, vous auriez pu, notamment, prendre connaissance du papier de Patrick Pelloux dont le cœur s’est ému en apprenant la détresse d’un homme dont le handicap le plus lourd est d’être psychanalyste de son état. Certes, il en existe d’autres que lui mais tous n’ont pas la soudaine révélation que leur cœur ne bat pas aussi bien qu’il conviendrait. Lorsqu’on est urgentiste, et célèbre en tant que tel, n’est-il pas simplement humain de se soucier de la santé du moindre psychanalyste qui déclare avoir une douleur dans la poitrine ? Bien sûr que si car sinon autant en parler à mon cheval, qui n’en a rien à battre en l’occurrence. Le problème avec les psychanalystes qui ont subitement une douleur dans la poitrine c’est qu’ils sont psychanalystes, et ça, voyez-vous docteur, c’est raide et bitoire. Je vous laisse le plaisir de lire le texte du camarade Pelloux qui termine en rendant hommage au docteur Maury, lequel prescrit pour tout un chacun, et pas seulement pour les psychanalystes, de bien s’hydrater en période estivale en buvant du vin, y compris les cancéreux en phase terminale qui n’en ont plus pour longtemps.
Deux pages plus loin Blandine Flipo nous invite à bien profiter des vertus de ce bon dieu de pinard car, au train où vont les choses ça pourrait se gâter sérieusement. Because le dérèglement climatique aura la peau du raisin, et pas que la peau. Déjà les vignerons doivent vendanger de plus en plus tôt, bienheureux quand la grêle ne règle pas la question de façon catégorique. Le Haut-Beaujolais est aux premières loges pour ce qui concerne les conséquences d’un temps orageux, principalement avec l’usage que font certains des canons anti-grêle, un procédé qui ne règle rien mais aux conséquences désastreuses. On en arrive à constater qu’à proximité des forêts les vignes souffrent moins, on reparle des haies que l’on s’est fait un plaisir, un devoir de supprimer. On parle d’écosystème, la trouille quelquefois rend lucide. Si les choses continuent de s’aggraver au niveau des températures les vins du nord en bénéficieront, en revanche ceux du sud ne résisteront pas. Nous sommes passés de vins qui titraient 10 ou 11 degrés à des produits qui dépassent parfois les 15 degrés. Devront-ils mettre de l’eau dans leur vin ? On n’ose l’imaginer. Tiens Bob, ressers-moi donc un coup de Morgon !

9 juillet 2018

Partager cet article
Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article